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Le Beaujolais Nouveau
Le Beaujolais Nouveau : Une tradition festive et savoureuse
Chaque année, le troisième jeudi de novembre marque un événement attendu par les amateurs de vin : l’arrivée du Beaujolais Nouveau. Ce vin jeune, symbole de convivialité et de partage, s’est imposé comme une véritable institution en France et dans le monde. Mais d’où vient cette tradition ? Quelle est l’histoire derrière ce vin primeur et pourquoi séduit-il autant ?
L'origine du Beaujolais Nouveau
La tradition du Beaujolais Nouveau remonte au XIXᵉ siècle, dans la région du Beaujolais, située au nord de Lyon. À cette époque, les vignerons produisaient un vin rapidement élaboré après les vendanges, destiné à être consommé immédiatement. C’était un moyen pour eux de célébrer la fin des récoltes et de faire découvrir leur nouveau millésime.
Cependant, ce vin jeune était à l’origine réservé à une consommation locale. Ce n’est qu’en 1951 que la vente des vins primeurs est officiellement autorisée, marquant le début de la commercialisation du Beaujolais Nouveau.
Le gamay : un cépage au cœur de l'appellation
Le Beaujolais Nouveau est exclusivement élaboré à partir du cépage Gamay noir à jus blanc, qui donne des vins légers, fruités et peu tanniques. Cultivé sur des sols granitiques et sablonneux, le gamay confère au Beaujolais Nouveau ses arômes caractéristiques de fruits rouges – fraise, cerise, framboise – et parfois de banane ou de bonbon, en raison de sa fermentation spécifique.
La vinification unique du Beaujolais Nouveau
Ce qui distingue le Beaujolais Nouveau, c’est sa méthode de vinification, dite macération carbonique. Cette technique consiste à fermenter les grappes entières dans une cuve saturée en dioxyde de carbone, ce qui préserve les arômes fruités et évite l’extraction des tanins. Le résultat ? Un vin souple, léger et gourmand, prêt à être dégusté peu de temps après la récolte.
La fête du Beaujolais Nouveau : un rendez-vous incontournable
Depuis les années 1980, l’arrivée du Beaujolais Nouveau est célébrée avec enthousiasme à travers le monde. Chaque troisième jeudi de novembre, les bars, restaurants et cavistes organisent des soirées festives pour accueillir ce vin primeur. Le slogan emblématique, « Le Beaujolais Nouveau est arrivé ! », résonne aux quatre coins du globe, de Paris à Tokyo, en passant par New York.
Une fête internationale : Aujourd’hui, le Beaujolais Nouveau est exporté dans plus de 100 pays, et il est particulièrement apprécié au Japon, où il bénéficie d’une immense popularité.
Un vin de convivialité et de partage
Le Beaujolais Nouveau est avant tout un vin de plaisir et de simplicité. Il se déguste dans une ambiance détendue, accompagné de plats traditionnels comme une planche de charcuterie, un saucisson brioché ou encore un fromage de la région.
Astuce dégustation : Servez le Beaujolais Nouveau légèrement frais (entre 12 et 14°C) pour apprécier pleinement sa fraîcheur et ses arômes fruités.
Le Beaujolais Nouveau et les débats autour de sa qualité
Bien que largement plébiscité pour son côté festif, le Beaujolais Nouveau a aussi ses détracteurs, qui critiquent son manque de complexité ou sa production parfois trop standardisée. Cependant, il reste un vin à part, symbole d’une tradition populaire qui traverse les décennies et met en lumière le savoir-faire des vignerons du Beaujolais.
Un vin, une tradition qui perdure
Le Beaujolais Nouveau, c’est bien plus qu’un simple vin. C’est un moment de partage, une célébration des saveurs et une tradition ancrée dans le patrimoine viticole français. Que vous soyez un amateur éclairé ou un simple curieux, goûter le Beaujolais Nouveau, c’est participer à une histoire qui s’écrit depuis des générations.
Alors, cette année encore, réunissez vos proches, ouvrez une bouteille, et laissez-vous séduire par la fraîcheur et la légèreté de ce vin emblématique. À votre santé et vive le Beaujolais Nouveau ! RDV dans notre cave Lo Vinotier et bar pour retrouvez notre séléction de Beaujolais
La raclette
La raclette : Un fromage au cœur de la tradition
La raclette, ce fromage savoureux et réconfortant, est bien plus qu'un simple produit laitier. C'est une véritable institution en Suisse et dans certaines régions de France, notamment en Savoie. Son histoire, ses traditions et les façons de la déguster font de la raclette un incontournable des repas d'hiver. Plongeons ensemble dans l'univers de ce fromage emblématique, en découvrant son origine, ses traditions, ses méthodes de dégustation, ainsi que les vins qui l’accompagnent à merveille.
Origine de la raclette
Le fromage raclette trouve ses racines en Suisse, plus précisément dans la région du Valais, où il est produit depuis le Moyen Âge. Le terme "raclette" vient du mot français "racler", qui signifie "gratter". À l'origine, les bergers utilisaient ce fromage à pâte dure pour leurs repas. Ils le faisaient fondre près du feu, puis le grattaient sur des pommes de terre, du pain ou des légumes.
Au fil des siècles, la raclette s'est popularisée et a gagné du terrain, devenant un produit phare des montagnes suisses et des régions alpines. Aujourd'hui, elle est aussi produite en France, notamment en Savoie, où elle bénéficie d'une AOP (Appellation d'Origine Protégée) qui garantit son authenticité.
Tradition de la raclette
La raclette est souvent associée à des moments de convivialité et de partage. Dans les pays alpins, il est traditionnel de la déguster en hiver, lors de repas en famille ou entre amis, autour d'un appareil à raclette. Ce dernier permet de faire fondre le fromage et de le servir chaud, directement sur les assiettes des convives.
Les soirées raclette sont souvent l'occasion de se rassembler autour d'une table, avec un choix de garnitures : pommes de terre, cornichons, oignons, charcuterie (jambon cru, salami, viande des Grisons) et légumes. Chacun peut personnaliser son assiette selon ses goûts, ce qui ajoute une dimension interactive à l'expérience.
Comment déguster la raclette
Pour profiter pleinement de la raclette, il est essentiel de suivre quelques étapes :
Choix du fromage : Optez pour un fromage à raclette de qualité, qu'il soit suisse ou français. Assurez-vous qu'il soit bien affiné pour obtenir un bon goût.
Préparation : Coupez le fromage en tranches épaisses pour faciliter la fonte. Si vous utilisez un appareil à raclette, veillez à le préchauffer avant de commencer.
Accompagnements : Préparez des pommes de terre (de préférence des variétés à chair ferme), des cornichons, des oignons grelots et une sélection de charcuteries. N'hésitez pas à ajouter des légumes cuits ou grillés, comme des poivrons ou des courgettes.
Service : Faites fondre le fromage et grattez-le sur les pommes de terre ou le pain chaud. L'ajout de quelques cornichons et oignons rehaussera le goût du plat.
Les vins qui s'accordent avec la raclette
Pour accompagner une bonne raclette, le choix du vin est crucial. Voici quelques suggestions qui s'accordent parfaitement avec ce plat chaleureux :
Vin blanc : Un vin blanc sec, comme un Chardonnay ou un Sauvignon Blanc, est un excellent choix. Les vins de Savoie, comme l’Apremont ou la Roussette, avec leur acidité fraîche et leurs arômes floraux, complètent idéalement la richesse du fromage.
Vin rouge : Si vous préférez le vin rouge, optez pour un vin léger et fruité, comme un Gamay ou un Pinot Noir. Ces vins apportent une belle légèreté en bouche et ne masquent pas les saveurs de la raclette.
Vin rosé : Un rosé bien frais peut également être une belle alternative, notamment pendant les soirées plus chaudes. Un rosé de Provence ou un rosé de Savoie apporteront une touche rafraîchissante.
La raclette est bien plus qu'un simple plat ; c'est une véritable expérience culinaire, riche en saveurs et en traditions. Que ce soit en famille ou entre amis, le partage d'une raclette autour de la table est un moment convivial qui réchauffe les cœurs. Pour une dégustation réussie, choisissez un fromage de qualité, des garnitures savoureuses, et n'oubliez pas d'accorder votre raclette avec un vin qui sublimera chaque bouchée. Alors, à vos appareils à raclette, et savourez ces instants de plaisir partagé !
Et à déguster en ce moment dans notre bar /cave entre amis !!!
Le domaine Paul Autard
Le domaine Paul Autard : une tradition familiale au service de l'excellence
Le Domaine Paul Autard est un exemple remarquable de la transmission intergénérationnelle de savoir-faire viticole, ancrée dans le terroir prestigieux de Châteauneuf-du-Pape. La connaissance approfondie du cycle végétatif et du travail de plantation des vignes est une clé essentielle de leur succès. Au fil des ans, la famille Autard a su allier tradition et innovation pour faire de leur domaine l'un des grands noms de cette appellation renommée.
Une histoire de passion et de savoir-faire
La famille Autard a commencé son aventure viticole dans une vieille ferme de Courthézon. En 2005, pour optimiser le travail de vinification, ils ont construit une nouvelle cave moderne. Jean-Paul Autard, héritier de cette tradition familiale, a apporté ses propres idées et expérimentations pour élever le Domaine Paul Autard au sommet de l'excellence. Sa passion pour le vin, couplée à une compréhension profonde du terroir, a permis au domaine de se distinguer dans cette région emblématique.
Le vignoble : un terroir riche et diversifié
Le Domaine Paul Autard bénéficie d'un terroir exceptionnel, avec une variété de sols et d'expositions qui favorisent la complexité des vins. Les vignes, âgées de 40 à 95 ans, sont plantées dans des terroirs de galets roulés et de blocs de calcaires fossilisés. Parmi les cuvées notables, la « Côte Ronde » provient d'une parcelle de 90 ans, illustrant la profondeur et la richesse des vins produits.
Les cépages principaux utilisés pour les rouges sont le Grenache, la Syrah, le Cinsault, le Mourvèdre et le Muscardin, tandis que les blancs sont élaborés à partir de Clairette, Roussanne et Grenache Blanc. Cette diversité permet de créer des vins aux profils variés et complexes.
Le terroir : un équilibre entre tradition et innovation
Le terroir du Domaine Paul Autard est dominé par des sables et des galets roulés, situés entre Courthézon et Châteauneuf-du-Pape. Cette configuration géographique offre une variété d'expositions particulièrement favorable à la complexité des vins. Jean-Paul Autard privilégie une approche respectueuse de l'équilibre naturel et de la biodiversité, intégrant des pratiques telles que l’effeuillage pour améliorer l’ensoleillement et la santé des vignes.
Une démarche vers l'harmonie et la perfection
Jean-Paul Autard, à la tête du domaine depuis l’âge de 17 ans, a toujours visé une harmonie parfaite avec son terroir. Ses choix en matière de culture, de vinification et d’élevage – incluant la maturité phénolique, l’égrappage total de la récolte et l’élevage en fût – visent à atteindre un équilibre subtil. Sa curiosité perpétuelle et son respect des traditions permettent à ses vins d’être non seulement séduisants dans leur jeunesse, mais aussi remarquablement évolutifs avec le temps.
Disponibilité des vins
Les vins du Domaine Paul Autard sont disponibles à notre cave, Lo Vinotier. Découvrez par vous-même la richesse et la complexité de ces grands crus et laissez-vous séduire par l'excellence de cette maison emblématique.
Pour une expérience viticole authentique et raffinée, le Domaine Paul Autard est une destination incontournable. Venez explorer leurs trésors à la cave et savourez le fruit d’une tradition familiale qui perdure avec passion et savoir-faire.
Galapia : un pur plaisir
Galapia : un pur plaisir révélant le renouveau des vins de Bergerac
Galapia, qui se traduit par "Chenapan" ou "Garnement", est bien plus qu'un simple vin. Cette cuvée incarne le renouveau des vins de Bergerac, apportant avec elle une vague de fraîcheur et d'audace. À la première rencontre, c'est sa robe rouge séduisante et éclatante qui attire l'œil, promettant déjà une dégustation des plus agréables.
Des arômes juteux et complexes
En bouche, Galapia dévoile une palette d'arômes qui ne laisse pas indifférent. Les notes de cerise et de fraise, juteuses et gourmandes, sont les premières à émerger, offrant une sensation de douceur et de fruité. Mais ce n'est pas tout : une pointe de poivre vient subtilement relever l'ensemble, apportant une légère épice qui ajoute de la profondeur au vin.
Une trame tannique délicate
Ce qui fait de Galapia un vin si spécial, c'est également sa très fine trame tannique. Loin d'être envahissante, elle soutient les arômes de fruits avec délicatesse, ajoutant juste ce qu'il faut de structure pour équilibrer le vin. Le résultat est un vin à la fois frais et gouleyant, qui se boit avec plaisir et sans prétention.
Une réussite totale à partager
Galapia est une véritable réussite, un coup de cœur que l'on a envie de partager avec ses proches. Que ce soit pour accompagner un repas entre amis ou pour un moment de détente, ce vin se prête à toutes les occasions. Son caractère convivial et accessible en fait un choix idéal pour ceux qui cherchent à découvrir ou redécouvrir les vins de Bergerac sous leur meilleur jour.
En somme, Galapia est bien plus qu'une simple cuvée : c'est l'expression même du renouveau des vins de Bergerac. Avec ses arômes fruités, sa pointe d'épice et sa structure légère, il représente un pur plaisir de dégustation. Une bouteille à avoir absolument dans sa cave, et surtout, à partager sans modération.
Lampe de Méduse - Rosé
Savourez l’Été avec le Lampe de Méduse - Rosé : Un Chef-d'œuvre du Château Sainte Roseline
Il fait chaud, enfin ! Et quoi de mieux pour célébrer l’arrivée des beaux jours que de savourer un bon vin rosé ?
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir le Lampe de Méduse - Rosé, une cuvée exceptionnelle du Château Sainte Roseline.
Une Cuvée Signature au Charme Unique
Le Lampe de Méduse est bien plus qu'un simple vin rosé ; c'est la cuvée signature du prestigieux Château Sainte Roseline. Ce domaine viticole, reconnu pour son excellence et son savoir-faire, sélectionne les meilleures grappes pour élaborer cette cuvée emblématique, disponible en trois couleurs.
Une Bouteille Iconique
La bouteille du Lampe de Méduse se distingue par sa forme singulière et iconique, conçue par la Baronne de Rasque de Laval. Son design élégant et unique en fait un véritable objet d’art, aussi agréable à regarder qu'à déguster. Cette attention au détail reflète l’exigence et la passion du Château Sainte Roseline pour produire des vins d’exception.
Des Appellations Prestigieuses
Le Lampe de Méduse - Rosé bénéficie de deux prestigieuses appellations : AOP Côtes de Provence et Cru Classé. Ces distinctions sont le gage d’une qualité supérieure et d'un respect des traditions viticoles provençales. Elles garantissent également un vin qui saura séduire les palais les plus exigeants.
Une Dégustation Plaisante et Raffinée
Une Robe Envoûtante
Dès le premier regard, le Lampe de Méduse - Rosé séduit par sa robe rose pâle aux reflets saumonés. Cette teinte délicate évoque immédiatement la fraîcheur et l’élégance du vin.
Un Nez Intense et Complexe
Au nez, ce rosé révèle une palette aromatique riche et complexe. Les notes florales de rose se mêlent harmonieusement aux accents d’agrumes, notamment le zeste, offrant une première impression envoûtante. La finale, sur des notes de fraise et de bonbon anglais, ajoute une touche gourmande et sucrée qui invite à la dégustation.
Une Bouche Élégante et Minérale
En bouche, le Lampe de Méduse - Rosé se distingue par son élégance et sa minéralité. Il offre une belle fraîcheur, parfaitement équilibrée par une rondeur agréable. Les notes d’agrumes vives apportent une touche de vivacité qui rehausse l’ensemble, faisant de chaque gorgée un véritable plaisir.
Un Vin pour Toutes les Occasions
Le Lampe de Méduse - Rosé est le compagnon idéal de vos moments de détente estivale. Que ce soit lors d’un apéritif entre amis, d’un repas en famille ou d’un pique-nique romantique, ce vin saura sublimer chaque instant. Sa fraîcheur et sa finesse en font également un excellent choix pour accompagner des plats légers comme des salades, des fruits de mer ou des grillades.
Laissez-vous séduire par le charme et la qualité du Lampe de Méduse - Rosé du Château Sainte Roseline. Avec ses appellations prestigieuses, sa bouteille iconique et ses arômes délicats, ce vin est une véritable invitation à savourer l’été sous le signe de l’élégance et du plaisir. Santé !!!
Pour la fête des pères !
Fabrication de la liqueur
Rhum : Compagnie des Indes
Le rosé arrive
Notre bar est réouvert !
Un peu d'histoire du vin
Accords vins et fromages
Le BEAUJOLAIS
La tradition qui consiste à boire les vins dans leur prime jeunesse s’est perpétuée pour les vins du beaujolais, à cause de leur caractère délicieusement fruité. Ceci a donné naissance au Beaujolais Nouveau, qui est devenu un succès mondial depuis une trentaine d’années. Les vins plus puissants et complexes des 10 villages, ou Crus, du Beaujolais, méritent peut-être davantage notre attention.
Le terroir
Les sols les plus intéressants pour le cépage Gamay se trouvent au nord de la région, qui est distinguée par une appellation spécifique : Beaujolais Villages. Les dix villages déjà mentionnés se trouvent dans cette région. Les coteaux possèdent une géologie complexe, mais le granit et le schiste sont très présents, avec des poches de calcaire.
Au sud, dans l’Appellation moins accidentée du Beaujolais, les sols sont plus riches et argileux, avec des excroissances de calcaire par endroit.
Organisation
Appellations
Les cépages
Un expert est capable de distinguer un Cru d’un autre par ses arômes. Le plus typé de tous est probablement Morgon. Le sol granitique de cette commune donne de la structure et du mordant aux vins qui ont la capacité de vieillir pendant quelques années, comme les vins de quelques autres Crus, tels que Moulin-à-Vent ou Chenas.
Les arômes fruités proviennent du cépage Gamay, et sont mis en valeur par une technique de vinification adaptée. En Beaujolais les vins rouges sont issus d’une vinification en raisins entiers, qui macèrent pendant 3 à 4 jours. Cette technique de vinification, très naturelle, autorise l’ouverture progressive des baies, et le vin qui en résulte est peu tannique, bien que coloré et très fruité. La fermentation est plus longue pour les Crus que pour le Beaujolais Nouveau.
Glenfarclas
Les whiskies de la distillerie sont reconnus par les amateurs. Ils figurent dans le peloton de tête des whiskies du Speyside. La philosophie de la famille Grant, représentée aujourd’hui par la cinquième et sixième génération, est de "créer un whisky écossais des Highlands pur et parfait, dans le style traditionnel de Speyside". Le nom Glenfarclas signifie "la vallée de l’herbe verte". Elle se trouve à environ 1.5 km de la Spey, près du village de Marypark.
L'influence du Sherry est énorme: Glenfarclas n'hésite pas lorsqu'il s'agit d'investir dans les meilleurs fûts de Sherry, et regroupe aujourd'hui près de 68 000 fûts, vieillissant dans près de 32 entrepôts différents. Ce sont des fûts espagnols de Sherry Oloroso et Fino, brûlés afin de délivrer toute la saveur vanillée et adoucir le whisky.
Glenfarclas possède des vintage de chaque année depuis 1952 jusqu'à aujourd'hui. Chaque millésime révèle un caractère et des arômes uniques, de la fraîcheur d'un 10 ans à la douceur d'un 30 ans.
Du RHUM des Caraibes !
Comment fait-on du vin ?
Comment fait-on du vin ? Comment passe-t-on du raisin au vin ?
Les cépages les plus connus sont par exemple le cabernet franc, le cabernet sauvignon, le pinot noir, le chardonnay, le merlot ou encore la syrah, le grenache, le sauvignon et le tempranillo. Chaque cépage a ses particularités propres, ses forces, ses faiblesses et bien sûr, tous les cépages ne sont pas adaptés à toutes les régions (température, type de sol, de climat…). Ils donnent chacun au vin des caractéristiques organoleptiques (parfum, goût, texture) différentes. On appelle ces caractéristiques les arômes variétaux du vin : c’est ce qui provient directement du cépage.
Par exemple, le sauvignon transmet généralement des arômes intenses d’agrumes et de buis, le cabernet franc est souvent reconnaissable a ses arômes de poivron, même poivron vert lorsque les raisins sont récoltés trop tôt, alors que le gamay livre plus des parfums de panier de petits fruits rouges frais.
Chaque vin a ses cépages : certains ont un seul cépage (comme le vouvray, qui est produit avec du chenin, ou le beaujolais, avec du gamay) et d’autres peuvent en avoir plusieurs, par exemple les bordeaux mélangent souvent cabernet sauvignon, carbernet franc, merlot, petit verdot. Cela varie d’une appellation à l’autre (chaque appellation a ses règles) et d’un vigneron à l’autre.
Différentes manières de cultiver la vigne pour faire du vin
D’abord, on peut choisir de cultiver selon certaines règles, comme l’agriculture biologique. Il y a de nombreux labels dans la viticulture : la bio, la biodynamie, la haute valeur environnementale, l’agriculture raisonnée ou on peut tout simplement rester sans label, en viticulture conventionnelle.
Là, la principale différence tient au degré d’utilisation des pesticides et des produits de synthèse, mais pas uniquement. Dans l’agriculture dite conventionnelle, certains mettent beaucoup de pesticides pour éviter que des ravageurs ou des maladies ne détruisent la vigne, d’autres traitent avec plus de parcimonie, voire pas du tout (l’absence label ne signifie par forcément qu’un domaine n’est pas écolo, certains domaines pourraient tout à fait être labellisé en bio ou biodynamie, mais ne le demandent pas pour diverses raisons). Il y a aussi ceux qui désherbent, un peu, ou beaucoup et ceux qui ne le font pas. En bio, on peut dire grosso modo que les produits de synthèse sont bannis, au profit de produits d’origine naturelle. Attention, ça ne veut pas dire qu’on utilise pas de pesticides en bio : il y en a aussi. Simplement ils sont fabriqués à partir de matériaux qu’on trouve dans la nature, comme le sulfate de cuivre. La biodynamie repose sur la même approche bio, mais y ajoute une démarche plus spirituelle et ésotérique, centrée sur le respect des cycles naturels et de la vie des écosystèmes locaux (cela passe par exemple par une stimulation de la vie dans les vignes, le suivi du calendrier lunaire, l’utilisation de préparations et tisanes pour stimuler la vie des sols et des plantes…).
Tout cela influence en partie la qualité et les propriétés du vin. Évidemment, plus le vigneron prend soin de sa vigne, plus on aura un vin de qualité. Le raisin est la base du vin et pour beaucoup de vignerons, l’essentiel de la qualité du vin provient de la qualité du raisin. Chaque vigneron s’adapte aussi à son écosystème : si vous êtes dans une région sèche et très ensoleillez, vous ne travaillerez pas de la même façon qu’un vigneron qui cultive dans une région plus fraîche et humide, où le passage au bio par exemple est plus compliqué puisque l’humidité est plus propice aux maladies.
Ensuite, une fois les vignes cultivées, il y a les vendanges, période où l’on récolte les raisins. Les vendanges sont une étape importante de la production et la fabrication du vin, qui ont lieu à la toute fin de l’été ou au début de l’automne. On peut récolter le raisin à la main ou de façon mécanique, à l’aide de machines spéciales. Et là encore, tout ça influence la fabrication du vin. Si on récolte à la main, cela permet un meilleur tri et de prendre plus soin des baies. Avec des machines, on peut écraser certains raisins et donc perdre un peu en qualité. Les raisins sont généralement de nouveau triés en arrivant au chais, là encore, manuellement ou mécaniquement. Les vendanges peuvent s’étaler sur plusieurs semaines et dans certains cas, se faire en plusieurs passages à différents moments pour avoir la bonne maturité sur toutes les grappes (on appelle ces passages les tries).
Fabrication du vin : l’éraflage des raisins
D’abord il faut choisir ce qu’on fait des tiges des grappes de raisins. Eh oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais quand on fait du vin, parfois, on peut laisser les tiges – tout ou partie – quand on presse le raisin. Ces tiges, qu’on appelle les « rafles » contiennent des tanins qui peuvent rendre le vin astringent et lui donner un goût végétal, herbacé, ou au contraire des notes mentholées lorsque la rafle est bien mûre. Certains vignerons les laissent, d’autres n’en laissent qu’une partie, et d’autres encore enlèvent tout. On appelle cette étape l’eraflage, et on dit qu’on « égrappe »le raisin lorsqu’on retire les rafles. Lorsque l’on égrappe pas du tout et qu’on laisse toutes les rafles, on parle de « vendanges entières » : mais la majorité des vignerons enlèvent toutes les rafles.
Le foulage et le pressurage : extraire le jus du raisin
Passons maintenant aux choses sérieuses : il va falloir transformer ce raisin en jus.
Pour cela, il y a encore plusieurs étapes et plusieurs options. Globalement, l’objectif final est toujours le même : il faut presser le raisin pour en extraire le jus puis le séparer des parties solides (peau, pépins, rafles…). Mais il y a plusieurs manières de le faire.
Parfois, on passe d’abord par l’étape du foulage : il s’agit de faire éclater les raisins pour faciliter l’extraction du jus. Vous savez, c’est ce fameux moment où l’on écrase le raisin en marchant dessus pieds nus dans de grandes barriques ouvertes. Bon, ça c’était la méthode traditionnelle, à l’ancienne, mais aujourd’hui, cela se fait généralement dans un fouloir mécanique. Cette étape du foulage n’est pas systématique. En fait, en foulant le raisin, on fait éclater les baies et on écrase la peau et les pépins, ce qui permet de relâcher certaines particules (les tanins notamment) dans le jus. Mais parfois, on ne le fait pas, notamment quand on veut un jus plus clair, limpide. Par exemple les vins blancs notamment, ne sont généralement pas foulés, pour ne pas colorer les jus et limiter l’apport en tanin.
Pour les vins blancs : le pressurage
Dans le cas des vins blancs, il faut passer ensuite par la phase de pressurage, qui consiste à presser les raisins pour en extraire le jus. Ce pressurage peut se faire via différents types de pressoirs (pressoir hydraulique, pneumatique). La qualité du pressurage et surtout sa délicatesse (vitesse et pression) jouent un rôle important dans la qualité du vin ; il vaut mieux un pressurage doux et lent. L’extraction du jus peut être divisée en différents lots, de différentes qualités : le vin de goutte (les premiers jus extraits), puis le vin de presse (les jus suivants, plus chargés en matière solide), notamment pour les champagnes. On obtient ainsi le moût : le jus de raisin mélangé à plus ou moins de parties solides (peaux, pépins…).
On écoule ensuite le jus dans les cuves, puis il décante. C’est le débourbage, une clarification naturelle. Il faut ensuite procéder au soutirage : pomper le jus pour le déplacer dans les cuves où il fermentera (cuves inox, bois…), durant ce soutirage, le jus est séparé de la majorité des bourbes qui restent au fond de la cuve.
A l’inverse, dans le cas des vins rouges, ce pressurage se fera après les fermentations.
La macération du vin
Une fois qu’on a le moût de raisin, ce qui va permettre de fabriquer le vin, c’est d’abord la macération (pour les rouges) et ensuite la fermentation (pour tous les vins). Car c’est pendant la macération et la fermentation que le moût de raisin va développer ses arômes et que l’alcool va commencer à apparaître.
Pour les vins rouges, rosés, oranges : la macération
La macération, d’abord, consiste à laisser le jus en contact avec les parties solides du raisin (peau, pulpe, pépins, rafles) afin que les tanins (et d’autres composés phénoliques, aromatiques et colorants) contenus dans les peaux, les pépins ou les rafles se dissolvent dans le jus. Eh oui, faire du vin, ce n’est pas juste faire fermenter du jus de raisin. Les autres éléments du raisin et notamment les peaux participent aussi !
La macération est particulièrement importante pour les vins rouges et rosés : c’est notamment là que le vin prend sa couleur ! Pour les vins rosés, la macération dure quelques heures, alors que pour les rouges, elle dure de quelques jours pour les vins légers à cinq semaines pour les vins les plus corsés. Pour les vins blancs, on peut aussi avoir une macération, mais elle dure alors moins longtemps et se fait à une température plus faible. Et si on laisse macérer un vin blanc assez longtemps, il devient un « vin orange » aussi dit vin de macération : on en trouve notamment en Slovénie, en Italie et de plus en plus un peu partout. La macération, c’est très important car cela va donner une partie partie des caractéristiques du vin : sa richesse en tanins, certains arômes…
Et encore une fois il y a plusieurs façon de faire : soit on laisse macérer « tout seul », soit on peut intervenir pour l’accentuer ou l’influencer. Par exemple :
Le pigeage : casser le chapeau de marc (les dépôt qui flottent en surface) et l’enfoncer dans le moût. Plus on répète cette opération (parfois plusieurs fois par jour), plus le vin sera extrait (ou corsé) et charpenté.
Le délestage : pomper le moût et le transvaser dans une autre cuve, laissant le chapeau de marc dans la première cuve, puis le moût est ensuite réincorporé dans la première cuve où le chapeau s’est déposé au fond de la cuve ; la réincorporation du moût noie et mélange le chapeau.
Le remontage : pomper le moût du bas de la cuve pour le réinjecter en haut, sur le chapeau de marc. Le moût traverse alors le chapeau et s’enrichit en matière (anthocyanes, tanins…).
Ces trois opérations servent à accentuer l’extraction, à enrichir le vin, notamment en tanins.
Le temps de macération varie en fonction de nombreux paramètres. Et avec la macération, il y a aussi la fermentation. Mais avant, on doit d’abord se débarrasser des résidus solides qu’on a dans le moût : les rafles, les peaux, les pépins. Cette opération s’appelle le débourbage : il s’agit de séparer le jus, liquide, des résidus solides. Pour ça, on fait donc décanter le vin, pour clarifier le jus et ne garder que le liquide. Et ensuite, on laisse tout ça « fermenter ».
La fermentation du vin
En gros la fermentation, c’est le moment où les sucres du raisin commencent à se transformer en alcool. Dans le cas des vins rouges, elle se produit durant la macération. Et il n’y a rien de magique là dedans : tout ça c’est naturel. En fait, dans le raisin, on trouve des levures naturelles, des champignons microscopiques. Ces levures utilisent les sucres du raisin pour produire de l’énergie et cette réaction produit de l’alcool. C’est ce que l’on appelle la fermentation alcoolique. Elle peut démarrer naturellement, c’est-à-dire avec les seules levures indigènes (les champignons microscopiques présents naturellement sur les raisins), ou bien elle peut se faire grâce à des levures sélectionnées spécialement (les levures exogènes) que l’on ajoute au jus de raisin. La fermentation fait généralement monter la température du jus de raisin, jusqu’à entre 12 et 36°C, et durent plusieurs semaines (généralement deux ou trois). La fermentation peut se faire en cuves inox, verre, bois ou autre, avec thermorégulation ou non.
La fermentation finit par s’arrêter lorsqu’il n’y a plus de sucre pour nourrir les levures.
Dans le cas du vin rouge, on passe ensuite au pressurage
Cf pressurage dans le cas du vin blanc ci-dessus.
Et à ce moment-là, on commence à avoir quelque chose qui ressemble à du vin : le jus de raisin a macéré, et fermenté, on a de l’alcool et il va maintenant falloir faire vieillir ce vin pour lui apporter la touche finale. C’est alors l’étape du soutirage : on transvase le vin dans leur contenant d’élevage.
Une fois les vinifications terminées, on ne consomme pas forcément le vin tout de suite. Certes, l’alcool est apparu et certains arômes se sont développés, mais la plupart du temps, on travaille encore le vin pour le rendre meilleur. C’est ce qu’on appelle « l’élevage ». Il s’agit en quelques sorte des finitions, réalisées après les vinifications et avant la mise en bouteille et qui ont pour but d’apporter certaines nouvelles caractéristiques organoleptiques au vin.
L’élevage c’est avant tout laisser au vin le temps de se développer. Cela peut se faire dans différents types de contenants, mais les plus utilisés sont les fûts de chêne, les cuves inox, béton ou verre, des amphores… Il peut durer de 2-3 mois à plusieurs années. Ce sont généralement les vins rouges taillés pour la garde, qui sont élevés le plus longtemps, alors que les vins blancs et les vins rouges faits pour être bus plus jeunes nécessitent des élevages moins longs.
Plusieurs phénomènes ont lieu durant l’élevage :
D’abord, le vin évolue. Cette période aide le vin à prendre de nouveaux arômes, à se développer. L’élevage sous bois peut par exemple apporter des arômes boisés, vanillés, toastés, en même temps qu’il peut apporter des tanins, ce qui peut jouer un rôle dans le potentiel de garde du vin. Le qualité du côté boisé d’un vin dépend du type de barriques utilisées (neuves ou ayant déjà servies pour plusieurs vins, durée et intensité de la chauffe de la barrique…)
Ensuite, lorsque l’élevage a lieu dans des fûts en bois, des échanges d’oxygène ont lieu entre la barrique et le milieu extérieur, ce qui fait évoluer le vin on parle de micro-oxygénation du vin ou d’oxydation ménagée. Il y a alors forcément une partie du vin qui « disparaît », par évaporation ou qui est absorbée par le bois (c’est la fameuse « Part des Anges », même si ce terme est surtout utilisé pour les spiritueux). L’oxygénation est aussi bénéfique au vin, mais il ne faut pas qu’elle devienne trop importante, au risque d’oxyder le vin. C’est pour cela qu’on doit généralement ouiller le vin.
L’ouillage consiste à rajouter régulièrement du même vin dans les barriques, pour compléter les barriques qui se vident légèrement progressivement. A noter que dans certains cas bien spécifiques, le vin n’est pas ouillé, car on recherche justement une certaine oxydation. C’est par exemple le cas des vins jaunes (Jura) ou des vins doux naturels.
Durant l’élevage, les derniers résidus présents dans le vin subissent également des changements : le vin se clarifie par sédimentation naturelle (les résidus tombent au fond de la cuve). Mais le vin est également souvent « collé » : en gros, on ajoute au vin une substance d’origine protéique pour qu’elle emprisonne et élimine les particules encore en suspension en coagulant. C’est ce que l’on appelle le « collage » et on peut le faire à l’aide de blanc d’œuf, de gélatine de poisson, de gélatine de porc, ou de caséine. Des colles de synthèse et des colles minérales peuvent également être utilisées (bentonite…). Depuis quelques temps, les colles d’origines végétales se sont également développées, à base de protéines de blé, de pois ou de pommes de terre et certains vins se font même labellisés végans !
Avant d’être mis en bouteille, le vin est « assemblé » si besoin : c’est-à-dire que l’on mélange les vins issus de différentes cuves ou barriques, les différents cépages, les différentes parcelles… Par exemple, quand on a un vin composé de plusieurs cépages, on fait généralement les étapes de vinification et d’élevage séparément pour chaque cépage, et on les mélange à la fin au moment de l’assemblage pour obtenir le vin terminé.
Enfin, le vin est généralement filtré pour le rendre limpide et brillant. La filtration consiste à faire passer le vin au travers d’un filtre pour éliminer les derniers dépôts, résidus ou particules. Il existe différents types de filtres : à terres filtrantes, à plaques, à membranes… Mais cette pratique est parfois critiquée, car lorsque le vin est trop filtré, cela élimine des macromolécules qui contribuent à la richesse du vin. Le vin est un produit vivant, ne l’oublions pas !
Pour finir, le vin est mis en bouteille, on parle de la « mise », puis il est prêt à être commercialisé directement ou après un vieillissement en bouteille dans les caves du domaine.
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